La maladie de Lyme

 

Souvent mal diagnostiquée (quand ce n’est pas diagnostiquée du tout), la maladie de Lyme revêt de nombreux visages pour mieux passer inaperçue.

Zoom sur Lyme

La maladie de Lyme est transmise principalement par les tiques mais pas que… les puces, les moustiques, les viandes mal cuites, les transfusions sanguines, les rapports sexuels, etc. sont autant de risques de transmettre la Borréliose. D’où les risques d’être porteur de la bactérie et de manifester (ou non) la maladie de Lyme.

Concernant les tiques, un signe qui ne trompe pas, c’est l’érythème migrant :

Il est suivi d’une multitude de symptômes très variés qui apparaissent dans les semaines ou années suivantes ! La maladie de Lyme peut en effet passer inaperçue pendant plusieurs années ce qui explique en partie la difficulté à la diagnostiquer. De plus, l’érythème migrant n’est présent que dans 30% à 50% des cas, ce n’est donc pas un signe suffisant pour déterminer la maladie de Lyme. Des analyses sanguines sont alors pratiquées lorsque le doute s’installe. Et là encore, cela ne suffit pas car elles ne sont pas malheureusement pas fiables. En effet, la Borréliose a la capacité de rester en dormance, cachée dans les tissus et donc non détectable dans le sang.

La borréliose n’est pas une bactérie comme les autres : elle est extrêmement rapide, a la capacité de se transformer, de se dissimuler et même de mimer nos cellules. Cela lui permet de défier beaucoup d’antibiothérapies et de réapparaître de façon plus virulante lorsqu’on la croyait disparue. Si les antibiotiques peuvent être efficaces lorsqu’ils sont pris immédiatement après une piqûre de tique, cela n’est pas forcément le cas à plus longue échéance (risque d’enkystement de la Borréliose dans les tissus profonds avec récidive de la maladie) ou au prix d’une antibiothérapie au long cours (plus d’un an avec des effets secondaires parfois dévastateurs : destruction de la flore intestinale, développement de résistances bactériennes, acidification etc…). L’approche naturopathique a alors toute sa place.

Quels sont les symptômes ?  

Ils sont multiples et variés !  Au point d’être souvent confondus avec d’autres pathologies.

  • Fibromyalgie,
  • Maladie d’Alzheimer,
  • Dépression,
  • Arthrose,
  • Sclérose en plaque,
  • Autisme,
  • Fatigue chronique,
  • Anxiété,
  • Migraines,
  • Neuropathies,
  • Polyarthrite,
  • Inflammation chronique,
  • Lupus,
  • Acouphènes
  • Et autres maladies chroniques 
  • Toutes ces pathologies, aussi diverses soient elles, peuvent cacher en réalité une maladie de Lyme.

En cas de doute sur votre santé, le Dr Richard Horowitz, spécialiste de la maladie de Lyme, propose un questionnaire de détection de Lyme qu’il est possible de consulter ici. A l’insu du test, si le doute se confirme, consultez votre médecin traitant et/ou naturopathe pour mettre en place un plan d’action anti-Lyme.

Que faire face à la maladie de Lyme ?

Nous sommes nombreux à être porteurs de la Borréliose. Surtout les habitants de régions particulièrement touchées par les tiques infestées (en tête de liste l’ancienne région du Limousin, puis l’Alsace, Rhône-Alpes et la Franche-Comté). Les tiques aiment surtout les régions humides et boisées (risques accrus en forêt) mais elles sont présentes partout en France. Mais si nous sommes nombreux à être porteurs de la Borréliose, nous ne développons pas tous la maladie de Lyme !

La maladie se déclare sur un organisme encrassé, acide et/ou au système immunitaire affaibli. On en revient donc encore aux fondamentaux: « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout ». En prenant soin de notre terrain, c’est-à-dire de notre santé en général (par une alimentation adaptée, un sommeil en quantité et en qualité, des exercices physiques mesurés et la sérénité mentale), la Borréliose ne se déclare pas.

Mieux vaut prévenir que guérir… D’abord en évitant les morsures et piqûres d’insectes avec des vêtements longs. Puis en rétablissant l’équilibre de l’organisme : en le détoxinant, en le désacidifiant et en remontant le système immunitaire. C’est là où intervient la naturopathie, en soutient des capacités d’autoguérison du corps. Pas de borréliose sur un corps en bonne santé.

L’approche naturopathique va donc se concentrer sur :

  • la nutrition (revitalisante et alcalinisante)
  • les huiles essentielles (en remplacement ou alternance avec une antibiothérapie)
  • les plantes dépuratives (pour drainer l’organisme)
  • l’activité physique (pour éliminer les toxines)
  • les exercices respiratoires (pour s’oxygéner)
  • les bains chauds (la Borréliose n’aime pas la chaleur)
  • la réflexologie plantaire

L’objectif est multiple : bien nourrir le corps, favoriser l’élimination des toxines et s’assurer d’un environnement impropre au développement de la bactérie.

Les manifestations de la maladie étant très variables d’une personne à l’autre et très fluctuants dans le temps, le suivi naturopathique sera non seulement personnalisé, mais aussi adapté en fonction de l’évolution des symptômes. L’approche sera holistique car l’équilibre du corps ne peut se faire sans équilibre émotionnel, mental et spirituel. Il est donc essentiel de reprendre confiance et de cheminer sereinement lorsque l’on expérimente la maladie de Lyme. Cette composante est la base indispensable de l’accompagnement, qu’il soit naturopathique ou allopathique.

 

Consultation en naturopathie